En France, des études sont en cours dans le cadre du programme MEGASOL. Elles ont démontré qu’au
sein des sols des centrales photovoltaïques, l’activité et la biomasse des microorganismes étaient plus
faibles que sur les sites témoins comparables alentours. Logiquement, une réduction de l’abondance
et de la diversité d’espèces a été montrée pour la mésofaune du sol (exemple : vers de terre, insectes).
Les fonctions écologiques socles des écosystèmes liés aux sols (stockage du carbone, minéralisation de
l’azote, filtration et stockage d’eau, cycle du phosphore et d’autres éléments minéraux, conservation
des chaînes trophiques) et à la flore associée apparaissent très altérées.
Dans le cadre du programme REMEDE, les populations d’insectes ont été comparées dans les parties
équipées de panneaux solaires au sein des centrales photovoltaïques et aux alentours immédiats à
l’intérieur de la zone clôturée. Les résultats indiquent des réductions significatives (30 à 40%) en
abondance et en diversité d’insectes pollinisateurs dans les inter-rangs végétalisés, et des réductions
très fortes (70 à 80%) sous les panneaux.
